Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont la deuxième cause de décès et la troisième cause de décès et d’invalidité combinés dans le monde (2019). Ils ont un impact profond et varié sur les personnes touchées, affectant à la fois leur santé mentale, physique et la qualité de vie globale. Sur ce dernier aspect, la physiothérapie joue un rôle clé aidant les patients, en rééducation post-AVC, à retrouver leur mobilité et à améliorer leur qualité de vie. Plusieurs progressions ont d’ailleurs été enregistrées dans ce domaine avec des approches modernes soutenant davantage la récupération des personnes ayant subi un AVC.
Les conséquences physiques d’un AVC
Lorsqu’un AVC se produit, une partie du cerveau est privée de sang et d’oxygène, endommageant les cellules cérébrales. Les conséquences peuvent varier, allant de légères difficultés de mouvement à une paralysie sévère.
L’AVC peut provoquer une paralysie ou une faiblesse sur un côté du corps (hémiplégie ou hémiparésie), rendant les mouvements difficiles. Les patients peuvent éprouver des problèmes de coordination et d’équilibre, ce qui augmente le risque de chutes. Chez certains patients, une perte partielle de la vue ou une vision double a été constatée.
L’AVC peut, également, entraîner des troubles du langage, rendant la communication difficile, sans parler des conséquences sur les capacités de mémoire à court ou long terme. Certains AVC peuvent conduire à une forme de démence, entraînant une dégradation cognitive progressive.